La banda

Les instruments

Les instruments utilisés sont les mêmes que ceux d’une harmonie (en plus cabossés parfois…) : cuivres (trompettes, trombones, gros cuivres – basses, contrebasses à pistons), bois (clarinettes, saxophones altos et ténors), percussions (grosses caisses, caisses claires, cymbales).
Nous cherchons entre autres à recruter des flûtistes, des trompettistes et des trombonistes : qu’on se le dise ! Nous enrôlons également tout musicien désirant faire partie de notre groupe

Les musiciens

La banda est composée d’une cinquantaine de musiciens amateurs de l’agglomération dacquoise et de la moitié sud-ouest du département des Landes. Sans être très sélectif, le recrutement permet de regrouper des instrumentistes de bon niveau : beaucoup se produisent dans d’autres formations, notamment des harmonies.
Outre le critère de compétence musicale, l’intégration du groupe exige le goût et l’esprit de la fête telle qu’elle se pratique dans notre région, ainsi qu’une certaine… résistance physique ! En effet il ne faut pas craindre de passer une nuit au milieu de la foule, dans la chaleur, la promiscuité et les vapeurs d’alcool, à “souffler dans le tube” et être propre et dispos au matin suivant pour jouer les “dianas”, animer une messe ou un défilé…
Pendant les grandes fêtes (Dax, Pampelune), on doit pouvoir enchaîner plusieurs jours et plusieurs nuits sur ce rythme ! Le sens de l’amitié et de la solidarité avec le groupe, l’entrain et l’humour sont aussi importants que le critère musical.

Répertoire

Le fond du répertoire est constitué par des morceaux populaires, pour beaucoup appartenant à la musique traditionnelle du Pays Basque et de l’Espagne, parfois reprenant des airs de variété à la mode. Pasodobles, marches, valses, fandangos.
Chaque peña de Pampelune a son “hymne” qu’elle joue comme signe de ralliement. Le pasacalle (passe rue) est un morceau vif, entraînant, qui permet aux musiciens de sillonner les rues en entraînant la foule jusqu’au lieu de la fête. Schéma invariable sur le modèle des compositions de Manuel Turrillas : sonnerie d’appel, marche 6/8, reprise de la sonnerie d’appel, valse et jota (fandango).
L’influence de la province de Guipuzcoa produit des marches plus lentes, sur un tempo quasi napoléonien. Les airs des “mariachis” mexicains enrichissent cette palette colorée. La banda étant amenée à assurer la partie musicale des corridas, elle interprète également des pasodobles dont le public est toujours friand.
Mais sa polyvalence l’entraîne parfois à jouer des pièces plus inattendues : cantiques, marches processionnaires (du répertoire de Séville), hymnes nationaux (tel que “Kimigayo” pour un match de rugby France-Japon !), marches militaires françaises ou américaines lors de journées déguisées à thèmes… Les musiques les plus représentatives sont disponibles dans les différents disques et cassettes.